Quels sont les bienfaits et les risques des traitements à base de produits chimiques pour soulager la douleur?

Plus de 70 % des Français utilisent des antalgiques au moins une fois par an. Du paracétamol à la morphine, en passant par la codéine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), leurs indications et leurs risques varient. Dans tous les cas, il est important d’utiliser correctement les analgésiques pour optimiser leur efficacité et leur sécurité. Découvrons les informations importantes sur leur utilisation.

Les avantages des solutions chimiques contre la douleur

Face à la douleur, et plus encore à la douleur chronique, il est important de connaître les solutions qui apportent soulagement et bien-être. En effet, la douleur a des conséquences physiologiques, mais aussi psychologiques et sociales, surtout si la douleur est constante.

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La prise en charge de la douleur fait partie intégrante du processus de guérison et passe souvent par la prescription d’analgésiques. En effet, on appelle ces médicaments, des analgésiques. On leur répartit en trois niveaux selon leur intensité d’action. Ces solutions traitent les maux de tête, d’estomac, etc. De plus, ils sont utiles dans le cas des opioïdes de niveau III (morphine et ses dérivés).

Sans compter la constipation, les nausées, les vomissements et les difficultés respiratoires. Par ailleurs, sans oublier les interférences intermédiaires plus ou moins désagréables avec la vie quotidienne. Cependant, il est important de traiter la douleur dès les premiers symptômes, si possible. Cela permet d’éviter que les symptômes ne s’aggravent ou ne deviennent chroniques et d’accélérer la guérison et, sinon, de rétablir une certaine qualité de vie.

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Risques des analgésiques en vente libre

Dans ce groupe, on note l’ibuprofène, l’aspirine et le paracétamol. Ils agissent en inhibant l’action des prostaglandines, des molécules chimiques qui sont synthétisées à la source de la douleur. En effet, l’ibuprofène est un anti-inflammatoire, l’aspirine fluidifie le sang et prévient la formation de caillots sanguins, et le paracétamol agit contre la fièvre. Bien que ces médicaments soient efficaces, ils ne fonctionnent que pour les douleurs modérées.

Les analgésiques sur ordonnance

L’autre grand type d’analgésiques comprend les narcotiques tels que la morphine et la codéine. Ces molécules n’agissent pas à la source de la douleur, mais bloquent l’information nerveuse avant ou après son arrivée au cerveau. Si aucune information n’est reçue par le système nerveux, le patient ne ressent aucune douleur. En effet, ces médicaments sont efficaces pour les douleurs intenses, mais le risque de dépendance est élevé.

Quelle est la bonne façon d’utiliser les analgésiques ?

Les analgésiques sont puissants et peuvent être dangereux en cas d’une mauvaise utilisation. Il est important de :

  • Ne pas augmenter la dose au-delà de la prescription.
  • Ne pas prendre les médicaments plus longtemps que prescrit, car certains médicaments peuvent créer une dépendance.
  • Ne pas arrêter brusquement le traitement, car cela peut provoquer des effets indésirables (sevrage sévère, transpiration, douleurs musculaires, insomnie).
  • Demander à votre médecin si vous pouvez prendre le médicament en conduisant.
  • Donner des analgésiques à d’autres personnes peut mettre la vie en danger.

La douleur persiste-t-elle malgré la prise du médicament ? Avez-vous l’impression de devenir tolérant ou dépendant du médicament ? Avez-vous des questions sur le traitement ? Ne laissez pas vos questions sans réponse, demandez à votre médecin !

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